Annonceurs publicitaires internet

Qui sont les annonceurs publicitaires internet ? Combien dépensent-ils ?

Selon Jean-Pierre Levieux et Isabelle Bordry, président et vice-présidente de l’IAB :

Pour la première fois en 1999, tous les secteurs d’annonceurs sont représentés.

Les nouveaux médias deviennent le premier investisseur en Europe et assurent 21% des revenus du web, devant l’informatique – 13% des recettes en 1999, contre 24% en 1998. Là encore, une comparaison avec les Etats-Unis nous apprend que là-bas, c’est le secteur des biens de consommation qui investit le plus, avec 30% des revenus.

Une étude de l’IAB Belgique, réalisée en partenariat avec PricewaterhouseCoopers, a révélé qu’au 1er septembre 1999 la publicité on-line en Belgique a connu une croissance de plus de 110% par rapport à la même période de l’année passée. Le montant total atteint les 75 millions de francs belges, soit environ 12,5 millions de francs français, ce qui reste assez modeste. En outre, les secteurs d’activité suivants représentent 85% des investissements des annonceurs publicitaires internet : les services, l’équipement de bureau et maisons, la culture, le tourisme et les loisirs.

Investissements des annonceurs publicitaires internet (achat d’espace)

Dans le monde, d’après Forrester Research, on a les données suivantes :

En 2003, Internet devrait ainsi représenter près d’un tiers du chiffre d’affaires réalisé en télévision et dépasser celui de la presse et de la radio.

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• Etats-Unis :10,5 milliards de dollars ( 1,3 milliard en 1998). La part des Etats-Unis dans l’investissement global passera de 87% à 70%.
• Europe : 2,8 milliards de dollars (105 millions en 1998).
• Asie : 1,25 milliard de dollars.

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En 1998, les annonceurs publicitaires internet ont dépensé dans le monde 25 dollars par personne pour des campagnes sur le net, soit le double de 1997. En 2003, la somme se montera à 104 dollars par personne, soit approximativement le tiers de la somme engagée lors d’une campagne à la télévision et légèrement plus que pour les campagnes radio ou presse.

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A court terme, si l’on en croit les cabinets d’études spécialisés, Internet devrait attirer des budgets publicitaires conséquents, investis par des annonceurs publicitaires internet appartenant à tous les secteurs d’activité, et ce aussi bien aux Etats-Unis que dans le reste du monde. Pourtant, comme nous l’avons vu, la Belgique risque de se faire irrémédiablement distancer dans la course à l’e-business. Quelles raisons à cela ? La Belgique n’aurait-elle pas su s’adapter à ce nouveau média et à sa principale caractéristique, l’interactivité ?

[à lire dans les Echos : un article de février 2012 sur les investissements des annonceurs publicitaires internet]