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L’auto-estimation d’audience internet, ou l’âge de pierre
Il existe de nombreux outils d’auto-estimation d’audience internet et de décompte, notamment mis en place par les supports publicitaires. Ceux-ci sont généralement gratuits, et sont en outre faciles à installer et à gérer : ils procèdent au décompte automatique du nombre de fois que le site est demandé. Ceci explique qu’on les rencontre sur un grand nombre de sites.
Malheureusement, leur pertinence est limitée.
En effet, si ces compteurs mesurent effectivement le nombre d’appels des internautes sur une page, ils ne peuvent éviter à l’auto-estimation d’audience internet trois types de phénomènes : le multi-cliquage, l’abandon, et la duplication, soit autant de sources d’erreurs.
[contentbox width= »520″ borderwidth= »5″ borderstyle= »dashed » bordercolor= »296D92″ dropshadow= »0″ backgroundcolor= »#EDF5FA » radius= »0″]Multiclicage >> Augmente virtuellement le nombre de pages vues (+++)[/contentbox]
[contentbox width= »520″ borderwidth= »5″ borderstyle= »dashed » bordercolor= »296D92″ dropshadow= »0″ backgroundcolor= »#EDF5FA » radius= »0″]Abandon >> Augmente virtuellement le nombre de pages vues (+++)[/contentbox]
[contentbox width= »520″ borderwidth= »5″ borderstyle= »dashed » bordercolor= »296D92″ dropshadow= »0″ backgroundcolor= »#EDF5FA » radius= »0″]Duplication >> Diminue virtuellement le nombre de pages vues (—)[/contentbox]
Le multiclicage, premier biais de l’auto-estimation d’audience internet
L’internaute désigne un choix par le simple fait de cliquer. Le biais représenté par le multi-cliquage est de ce fait facile à comprendre. L’incrémentation des compteurs se fait chaque fois qu’une page est demandée.
Or on sait que l’internaute à tendance à cliquer plusieurs fois sur sa souris pour faire appel à un site, et ceci pour deux raisons principales :
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- La première est tout simplement liée à l’habitude du double-clic, lors de l’utilisation de Windows, par exemple. Il n’est ainsi pas rare de voir un internaute double-cliquer sur un hyperlien, comme s’il ouvrait une application ou un fichier.
- La seconde découle de l’un des principaux handicaps techniques du net à l’heure actuelle, à savoir les temps de chargement. L’internaute a tendance à multiplier ses clics sur l’hyperlien dans l’espoir de voir apparaître plus rapidement la page demandée. Ainsi, le compteur du site appelé s’incrémentera d’autant : il ne mesure pas le nombre de visites ou de visiteurs, mais le nombre d’appels du site.
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Le multiclicage est donc bien synonyme d’augmentation virtuelle du nombre de pages vues.
L’abandon de la requête gonfle de même l’auto-estimation d’audience internet
Lorsqu’un internaute annule le chargement d’une page après l’avoir appelée, suite à une erreur ou à un changement d’avis, le compteur est incrémenté pour les mêmes raisons que celles citées pour le multi-clicage. C’est tout particulièrement le cas lorsque le compteur est situé tout en haut de la page.
La position du compteur est à cet égard stratégique. En effet, un compteur placé en haut de page est un des tout premiers éléments chargés. A ce titre, il permet de déterminer le nombre de personnes ayant appelé la page. Situé en bas de page, il comptabilise uniquement celles qui ont effectivement téléchargé la page dans sa totalité. Lorsque l’on sait que le taux de désistement augmente avec le temps de chargement (généralement lié aux images « lourdes »), on comprend que la différence entre ces deux compteurs peut être considérable.
La duplication peut également fausser l’auto-estimation d’audience internet
Les compteurs présents sur les sites ont pour mission de dénombrer les visites. Mais en réalité, ils ne comptabilisent que le nombre de hits, et non l’audience totale.
En effet, le nombre de hits ne représente qu’une petite partie du nombre total des demandes issues des internautes. Ceci pour deux raisons :
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- La première tient à l’existence des serveurs proxys, véritables relais régionaux entre internautes et sites principaux, dont le rôle est de réduire les temps d’accès. Ils enregistrent les informations demandées par les internautes. Si l’utilisateur fait de nouveau appel à ces mêmes données, celles-ci seront transmises par le serveur proxy et non par le site principal.
- La deuxième raison est encore plus évidente : les compteurs ne peuvent tout simplement pas tenir compte des pages qui sont revues et ne demandent aucune donnée externe. C’est notamment le cas du surf off-line.
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(photo : Jean-Charles Apeuprès en pleine auto-estimation d’audience internet)