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Qui veut supprimer les bannières publicitaires en ligne ?
Que nous apprend à ce sujet le BIM d’InSites ?
Voici les résultats obtenus en réponse à la question : quel est votre sentiment à l’égard des bannières ?
Un tel résultat est difficile à interpréter, avec deux tiers des répondants qui sont indifférents à l’idée de supprimer les bannières publicitaires.
Qui rêve le plus de supprimer les bannières publicitaires en ligne ?
Poussons un peu plus loin l’analyse :
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- On s’aperçoit que les hommes jugent plus sévèrement les bannières publicitaires que les femmes (30,7% de negative ou very negative contre 24,8%).
- Par ailleurs, les internautes néerlandophones sont plus critiques que leurs homologues francophones (30,9% contre 25,4%).
- Fait intéressant, les internautes adeptes du e-shopping ont tendance à être plus tolérants envers les bannières publicitaires que les internautes qui n’y ont pas recours (27,5% de negative ou very negative contre 29,4%).
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Quid de la suppression des e-mails publicitaires ?
Voici maintenant les résultats obtenus en réponse à la question : quel est votre sentiment à l’égard des e-mails non sollicités (spams) ?
On le voit, les « negative » l’emportent cette fois-ci très largement.
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- Là encore, les hommes ont un sentiment plus négatif envers les spams que les femmes (77,1% de negative ou very negative, contre 67,2% pour les femmes).
- Les internautes néerlandophones sont, comme pour les bannières, globalement plus opposés à l’usage des spams que les francophones (75,8% contre 70,9%).
- Fait intéressant, les internautes de moins de 17 ans (moins de 60% de negative ou very negative) sont nettement moins réfractaires aux spams que les internautes plus âgés : les résultats sont ensuite très proches, quelle que soit la catégorie d’âge (environ 75% de negative ou very negative).
- Les e-shoppers sont, contrairement au cas des bannières, bien moins tolérants envers les spams que les internautes qui n’achètent jamais en ligne (80,1% contre 69,6%).
- Mais le point qui nous paraît le plus important est que les internautes les plus expérimentés sont bien plus hostiles aux spams que les newbies. Ainsi, si seuls 25% des internautes ayant découvert le net en l’an 2000 ont un sentiment très hostile envers les spams, leur proportion monte à 52,2% pour ceux qui le fréquentent au moins depuis 1996.
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En conclusion, supprimer les bannières publicitaires ou les spams : une question d’ « éducation » ?
Ces résultats nous montrent que les internautes « éduqués », c’est-à-dire ceux qui utilisent fréquemment le net et qui ont déjà eu recours à l’achat en ligne (ou envisagent de le faire dans un avenir proche), sont plus tolérants et ne souhaitent pas supprimer les bannières publicitaires en ligne, mais sont très opposés à l’utilisation du spam.
- Ceci est selon nous dû au fait que ce type d’internautes recherche des informations, des pistes pour trouver sur internet les meilleurs produits au meilleur prix, et qu’il s’agit bien du rôle de la publicité en ligne.
- Pour ces mêmes raisons, ces internautes ne veulent pas être noyés sous une masse d’informations qui ne les concernent pas – et c’est bien le cas des spams.
Ceci nous semble être un élément positif, puisque les internautes éduqués seront de plus en plus nombreux en Belgique. Enfin, les jeunes semblent mieux accepter la publicité en ligne, y compris les spams, que leurs aînés. Sans doute peut-on y voir les effets de la « Génération pub ».
[si vous souhaitez tout de même supprimer les bannières publicitaires lorsque vous surfez, il existe des extensions pour les navigateurs, la plus populaire étant AdBlock]